Le Parlement Jeunesse du Québec, qui existe depuis 1949, est à l’origine de notre propre simulation parlementaire (lire notre historique pour plus d’informations). Chaque année depuis sa création, le Parlement Jeunesse Wallonie-Bruxelles accueille une délégation de 5 québecois du Parlement Jeunesse du Québec. A leur tour, 5 belges vont chaque année rejoindre nos amis québecois pour participer à leur simulation, qui a lieu chaque année entre Noël et nouvel-an.
Voici comment Pierrick Rouat, chef de la délégation Québecoise qui nous a visité en février 2015, voit les différences et ressemblances entre nos deux simulations:
« Le PJQ et le PJ sont comme deux sœurs: à la fois très ressemblantes, mais également bien distinctes. Et pas seulement à cause de l’hiver, de la neige, du froid ou des 5000 km de l’Atlantique! Bien que, évidemment, le fait que le PJQ se déroule pendant le temps des fêtes, juste après Noël, y ajoute indéniablement un côté féerique… Il faut voir notre Assemblée Nationale à travers les flocons, toute décorée, magnifiquement illuminée et bordée de sapins naturels enguirlandés: merveilleux!
Cela dit, il y a aussi d’autres différences entre les deux simulations. Par exemple, nous respectons un strict décorum, un ensemble de règles protocolaires héritées de la tradition parlementaire britannique. Triangle de communication, masse symbolisant le pouvoir du peuple/autorité de la Reine, porteur de masse… autant de termes mystérieux dont vous lèverez le secret en venant au Québec ou en parlant à la délégation québécoise en Belgique! Il y a aussi l’interdiction de mettre les mains dans les poches, héritée d’un passé pas si lointain où ce geste pouvait signifier saisir une arme cachée dans son pantalon! On peut également penser aux postes de Porte-parole de l’opposition (le/la vis-à-vis du ministre) ou de Porteur de motion (quatre personnes qui déposent chacune un mini-projet de loi dont l’assemblée débat pendant 1h), qui n’existent pas en Belgique.
Mais le plus important, c’est de rappeler que ces petites particularités ne sont rien, comparées aux liens qui unissent le PJQ et le PJ dans leur quête commune de débat non-partisan, de dialogue constructif et de respect de la différence. Après tout, peu importe la distance, deux sœurs restent toujours unies!
Pierrick Rouat »