Ceci est le premier d’une série de quatre articles présentant chacun des projets de décret dont nous débattrons lors de la 21e simulation. Ludovic Panepinto, Ministre des réformes institutionnelles, nous explique comment et pourquoi il en est venu à vouloir réformer les institutions démocratiques de fond en comble.

Projet de décret visant à réduire le déficit démocratique

[column type= »one-third »][image type= »rounded » src= »http://www.parlementjeunesse.be/wp-content/uploads/2016/04/Ludovic.jpg » alt= »Ludo »][/column]

[column type= »two-thirds » last= »true »] « Vous avez peut-être déjà entendu parler du “déficit démocratique”, voire même de la “crise de la démocratie”, souvent matérialisée par ses traditionnels “toujours les mêmes” et autres “de toute façon, voter, ça ne sert à rien”. Les articles de presse qui nous informent que le citoyen n’a pas le sentiment d’être correctement représenté par son élu sont de plus en plus nombreux.

Et si ce sentiment n’était pas qu’un sentiment ? Et si ce sentiment n’était que la conséquence logique de ce que les institutions qui sont censées suffire à apposer l’étiquette de « démocratique » sur notre pays n’étaient plus adaptées à l’époque à laquelle nous vivons ? Ce projet de décret entend en tout cas renverser cette tendance en provoquant le sentiment inverse. [/column]

D’une part, il s’attaque à la base-même du processus démocratique : les élections. Suppression des partis politiques, anonymisation des candidatures aux élections, pondération du nombre de voix des électeurs, suppression du caractère obligatoire de l’exercice du droit de vote, utilisation d’internet à des fins d’exercice du droit de vote, et bien d’autres mesures seront envisagées.

D’autre part, il a vocation à faire prendre conscience à l’électeur que celui-ci n’a pas à troquer le droit de donner son avis contre un bulletin de vote, et entend lui procurer des modes d’expression plus efficaces que la manifestation ou la pétition, qui ont montré leurs limites. Enfin, il entend rétablir la confiance de l’électeur envers les institutions qui le gouvernement. »